illusions

comédie

ivan viripaev / julien romelard

création mars 2021

Texte : Ivan Viripaev

Traduction : Tania Moguilevskaia et Gilles Morel

 

Mise en scène : Julien Romelard

Collaboration artistique : Chloé Bonifay

Scénographie et costumes : Anne-Sophie Grac

Lumières : Léa Maris

Régie générale et lumière : Thomas Chrétien

Administration et Production : Lola Lucas assistée de Léonie Lenain


Distribution :

Anthony Audoux

Pauline Bolcatto (en alternance avec Hélène Chevallier)

Romain Dutheil

Elsa Grzeszczak


A partir de 14 ans

Durée estimée : 1h20


Production : HERETIQUE théâtre / Recherche de partenaires en cours

Avec le soutien de La Maison des Arts et de la Musique d’Orleans.

Remerciements au Théâtre de la Tempête, aux Plateaux Sauvages, au Jeune Théâtre National, aux Tréteaux de France, à la Compagnie Rabeux et au Théâtre du Petit Saint-Martin.

du 10 au 14 mars 2021 – Lavoir Moderne Parisien – Paris

 

les 22 et 23 mars 2021 – Théâtre le Salmanazar – Epernay

 

les 23, 24 et 25 avril 2021 – La Maison des Arts et de la Musique – Orleans

Le procédé d’écriture de la pièce nous a permis d’imaginer le projet d’action culturelle “l’amour aux deux extrémités de la vie”. 

 

La première étape du projet consiste à recueillir la parole de nos ainés sur le thème de l’amour et des secrets, puis écrire une forme théâtrale à partir de ce matériaux, et enfin  mettre en scène de jeunes adultes incarnant ces paroles.

Illusions est une comédie qui parle d’amour. Sur scène, quatre jeunes narrateurs s’amusent à nous raconter l’histoire de deux couples mariés et amis depuis plus de cinquante ans.

 

Sur leur lit de mort, ces quatre octogénaires s’avouent leur amour, leurs mensonges, leurs vérités. Dennis aime sa femme Sandra qui a toujours aimé Albert qui n’aime plus sa femme Margaret qui elle-même prétend aimer Dennis… Le passé de ces personnages est rejoué, des instants de vie a priori anecdotiques mais qui se révèlent chargés d’une profondeur intime et universelle.

 

Le sublime côtoie le ridicule – la frontière est mince dans la pièce, comme dans notre quotidien. Les masques tombent au fur et à mesure, les surprises s’enchaînent, maintenant le spectateur dans un état jubilatoire jusqu’à la fin.

 

Ivan Viripaev prend plaisir par de terribles jeux de révélations et de délicieux mensonges, à tricoter et détricoter la nature de l’amour, sans pour autant nous donner de réponse.

 

Illusions dépeint des êtres en perdition cherchant n’importe quelle vérité établie à laquelle se raccrocher dans un monde en proie à l’incertitude.

 

Au final une question demeure : « Y a t’il un minimum de constance dans ce cosmos changeant ? »